David Foenkinos replonge en août dans Les souvenirs
Depuis quelques années, David Foenkinos est devenu l’un des jeunes auteurs les plus en vue du paysage littéraire français. Deux ans après La délicatesse, son plus gros succès de librairie (plus de 70 000 exemplaires vendus), le voici de retour le 18 août dans la collection Blanche avec son nouveau roman, Les souvenirs, quelques mois après un improbable Lennon chez Plon.
Avec Les souvenirs, Foenkinos quitte le registre de la comédie légère pour se replonger dans un épisode de sa vie plus intime et mélancolique, en abordant la mort de son grand père.
« Je voulais dire à mon grand-père que je l’aimais, mais je n’y suis pas parvenu. J’ai si souvent été en retard sur les mots que j’aurais voulu dire. Je ne pourrai jamais faire marche arrière vers cette tendresse. Sauf peut-être avec l’écrit, maintenant. Je peux le lui dire, là » écrit l’auteur dans une présentation de son roman.
Fer de lance de la rentrée littéraire 2011 aux éditions Gallimard, Les souvenirs pourrait également être l’une des premières apparitions de l’auteur sur les listes des prix littéraires de fin d’année.
Ce nouveau roman précédera par ailleurs de quelques mois l’adaptation au cinéma de La délicatesse, co-écrite et co-réalisée par David Foenkinos et son frère Stéphane, qui sortira le 21 décembre prochain avec Audrey Tautou dans le rôle principal.
Les souvenirs de David Foenkinos – Présentation de l’éditeur
Le narrateur, apprenti romancier, prend conscience à l’occasion du décès de son grand-père de tout ce qu’il n’a pas su vivre avec lui. Il comprend que le seul moyen de garder l’amour vivant est de cultiver la mémoire des instants heureux. Dans le même temps, frappée par le deuil, sa grand-mère semble perdre la tête. Il assiste aux manœuvres des proches pour la placer en maison de retraite et vendre à son insu son appartement. Ce qu’il n’a pas su vivre avec son grand-père, il décide alors de le vivre avec elle. Il va la voir souvent, parvient à égayer sa solitude, à la faire rire de tout. Mais elle finit par apprendre que son appartement a été vendu, et fait une fugue…
Le narrateur va partir à sa recherche, et la retrouver pour lui offrir ses derniers moments de bonheur. Le hasard lui fait en même temps rencontrer Louise, qu’il va aimer, et qui le quittera. Les souvenirs, nourris de joies, de douleurs et de mélancolie, lui offrent désormais la possibilité d’écrire son roman – et peut-être son avenir.
David Foenkinos nous offre ici une méditation sensible sur le rapport au temps et sur la mémoire. Les rapports entre générations, les sentiments enfouis, les déceptions de l’amour, le désir de créer, la tristesse du vieillissement et de la solitude, tout cela est exprimé avec une grande délicatesse, un humour léger et un art maîtrisé des formules singulières et poétiques.© Éditions Gallimard, 2011
« Les souvenirs » de David Foenkinos, Éditions Gallimard, 272 pages, 18,50 €. Parution le 18 août.