Le dernier roman achevé de Michael Crichton paraîtra en France en juin
Décédé en novembre 2008, Michael Crichton avait laissé à ses éditeurs deux romans inédits, dont l’un achevé. Édité en novembre 2009 aux États-Unis, Pirates (Pirate latitudes en VO) paraîtra en France chez Robert Laffont le 3 juin prochain.
Texte historique rempli de références, Pirates est considéré comme la poursuite de l’autre roman historique de l’auteur, Train d’or pour la Crimée, paru en 1975.
Situé au XVIIè siècle dans les eaux jamaïcaines, Pirates est un livre d’aventures enrichi de nombreux faits historiques. « C’est un texte très riche, extrêmement fouillé, explique l’éditeur Jonathan Burnham dans le New York Times. Il est rempli de nombreux détaillé sur la navigation et les modalités opératoires des pirates, ainsi que les liens pouvant exister entre le Nouveau monde, les Caraïbes et l’Espagne ». Steven Spielberg, qui avait travaillé avec Crichton sur de très nombreuses adaptations (les deux Jurassic Park, Congo, Harcèlement…) et la série télévisée Urgences, a racheté les droits du livre dès sa parution.
Un autre roman, sans titre et inachevé, pourrait également sortir à la fin de l’année aux États-Unis. Il s’agit de la suite du techno-thriller Next, dans lequel Chrichton s’emparait des questions éthiques liées aux manipulations génétiques. L’auteur avait commencé à écrire le texte, et laissé un plan très détaillé de la suite du roman. Un auteur devrait être engagé pour terminer l’écriture, sous la direction de la veuve l’auteur, Sherri Crichton.
De plus, les éditeurs de Crichton ont précisé que l’auteur avait laissé « de très, très nombreux fichiers électroniques », laissant entendre que l’on pourrait y trouver d’autres romans inédits. Ces deux « derniers romans » pourraient donc être suivis par d’autres parutions…
« Pirates » de Michael Crichton, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Christine Bouchareine, Éditions Robert Laffont, 400 pages environ, 21 €. Parution le 3 juin.
Pirates – Résumé de l’éditeur
« 1665. La Jamaïque est un poste avancé de Sa Très Gracieuse Majesté, une petite colonie perdue au milieu des immenses possessions de l’empire espagnol. Port Royal, capitale de l’île, un véritable coupe-gorge où se bousculent les tavernes, les rhumeries, et autres bordels, n’est pas un endroit où s’établir si l’on veut vivre centenaire. Quand ce ne sont pas les maladies tropicales, un poignard où une hache plantés dans votre dos peuvent interrompre votre vie à tout moment. Du point de vue du capitaine Edward Hunter, cependant, la vie sur l’île est riche de promesses. Il faut juste s’y entendre un peu en matière de piraterie. Et savoir par exemple qu’au nom du roi Charles II d’Angleterre, sur tout galion mal défendu, l’or espagnol peut être saisi. Dans ces eaux, ceux qui possèdent l’or font la loi.
À Port Royal, la nouvelle circule bientôt que El Trinidad, un navire regorgeant de trésors en provenance de la Nouvelle-Espagne, est à quai dans le port voisin de Matanceros. Cette possession espagnole réputée imprenable est gouvernée par le sanguinaire Cazalla, l’un des chefs militaires favoris du roi d’Espagne, Philippe IV. Hunter met rapidement sur pied une petite équipe qui aura la mission de s’infiltrer dans l’île ennemie pour s’emparer du galion espagnol. L’aventure sera plus périlleuse encore qu’on pouvait s’y attendre, et Hunter perdra plus d’un homme avant de devoir se rendre en personne sur les rivages de Matanceros, où la jungle et les canons de l’infanterie espagnole s’interposeront encore entre lui et El Trinidad.
Avec l’aide de ses hommes et laissant quelques cadavres dans son sillage, Hunter parvient finalement à mettre la main sur le galion et échapper à l’impitoyable Cazalla, mais ses malheurs ne font que commencer. »